L’Épiphanie et son énigmatique symbolique métaphysique ✨

Hello star·babe 💫

Comment vas-tu ?

Aujourd’hui, 6 janvier, on fête l’Épiphanie de partout dans le monde et chaque pays a ses petits rituels traditionnels.

Dans de nombreux pays d’origine latine, les enfants reçoivent aujourd’hui des cadeaux –de la part de la Befana en Italie, et de la part de Los Reyes Magos (les rois mages) dans la totalité du monde hispanophone (Espagne et Amérique Latine).

En France on mange la galette des rois, au Mexique on mange la Rosca de Reyes (avec un délicieux chocolat chaud) et en Espagne on mange el Roscón (aussi avec un délicieux chocolat chaud mais très différent de la version mexicaine). Je sais qu’en Angleterre, en Allemagne, et dans d’autres pays du monde il y a cette même tradition de manger un type de gâteau traditionnel le jour de l’Épiphanie. Dans toutes les versions de cette ‘galette’, un point commun : un trésor caché que seul.e un.e des convives aura la chance de trouver.

Ce gâteau, l’une des plus anciennes friandises de Noël, a des origines païennes. À l’époque romaine, autour du solstice de Capricorne, fin décembre, avaient lieu les Saturnales, des fêtes d’hiver pendant lesquelles Rome célébrait l’abondance des récoltes grâce à la protection des dieux. À l’occasion de ces fêtes, des gâteaux ronds à base de figues, de dattes et de miel étaient cuits et distribués parmi les villageois et les esclaves. Une fève séchée était placée à l’intérieur et celui qui avait la chance de la trouver dans sa part de gâteau était nommé Roi des Rois pour la journée. Plus tard dans l’histoire de l’humanité, l’Église s’est emparé de ces fêtes païennes et les a christianisées en superposant la date de la naissance du Christ au solstice d’hiver.

L’Épiphanie est donc la célébration de la manifestation (ou matérialisation) du Christ (fils de Dieu), et de sa divinité sur Terre suite à une période d’obscurité (l’Avent) pendant laquelle les chrétiens ont prié en attendant la venue du Christ. À Noël, la Lumière du Christ a brillé pour ceux qui étaient réunis autour du nouveau-né :  Joseph, Marie et les bergers.  À l’Épiphanie, la lumière brille pour le monde entier, pour toutes les nations. 

La fête célèbre la venue des Mages auprès du Christ et, même si traditionnellement la plupart des nativités représentent trois Rois Mages, ce nombre pouvant être expliqué par l’analogie avec la Sainte Trinité, qui est à nouveau un code métaphysique avancé faisant référence à l’importance de dépasser la dualité et la tendance à se polariser en intégrant une troisième voie : la voie du juste milieu, les versets bibliques parlent de Mages –sans préciser le nombre et sans nommer de ‘rois’— venus adorer le nouveau-né en suivant l’étoile de Bethléem. 

L’étoile de Bethléem, symbole international en lien avec Noël, est donc celle qui a guidé ces Mages et elle est curieusement représentée comme une étoile à 5 ou à 8 branches. Ces deux chiffres sont fortement reliés à  Venus (son cycle complet comprend 5 conjonctions au Soleil sur une période de 8 ans). D’ailleurs, la modélisation du cycle de Venus se représente comme une fleur à 5 pétales ou une étoile à 5 branches. On peut dire que l’étoile à 5 branches est associée à Venus. Et l’étoile à 8 branches ? Eh bien, tiens-toi bien ! L’étoile à 8 branches est associée à la déesse sumérienne Inanna, ancienne analogie de la Venus romaine, aussi connue sous le nom d’Ishtar.

Si on se tient à cette symbolique, serait-ce notre Venus adorée 🥰 qui aurait indiqué le chemin aux Mages ? Ceci reste bien-sûr un mystère difficile à élucider, que de nombreux chercheurs ont tenté d’expliquer. Très récemment et en concomitance avec la Grande Conjonction entre Jupiter et Saturne du 21 décembre 2020, le sujet a repris de l’essor avec des publications super intéressantes comme celle de space.com 👉🏽 What was the Star of Bethlehem?, qui suggère que l’étoile de Bethléem n’était pas du tout un comète et certainement pas une étoile mais plus probablement une conjonction planétaire. Ils évoquent trois alignements planétaires à trois dates différentes, dont un qui impliquerait Lune, Soleil, Jupiter et Saturne et qui collerait particulièrement bien aux faits décrits dans le Nouveau Testament. Avec l’avènement de la conjonction entre Jupiter et Saturne en décembre 2020, ils publiaient encore deux autres articles : ‘Great conjunction’ of Jupiter and Saturn will form a ‘Christmas Star’ on the winter solstice (La « grande conjonction » de Jupiter et Saturne formera une « étoile de Noël » au solstice d’hiver) et Is the Star of Bethlehem making a comeback? (L’étoile de Bethléem fait-elle un retour en force ?). En effet, en décembre 2020 Jupiter et Saturne (qui font une conjonction chaque 20 ans), étaient exceptionnellement proches non seulement par latitude, mais aussi par déclinaison ce qui a fait que pendant plusieurs jours on a pu les voir (sans télescope) collés l’un à l’autre dans le ciel, au point même de ressembler à un seul point de lumière. Ce phénomène est rarissime : les deux derniers impliquant Jupiter et Saturne datent de 1623 et 1226.

Le mystère est bel et bien servi, et il persiste…

Parlons maintenant un petit peu des « rois mages » car c’est quand même le sujet qui m’a motivé à écrire cet article.

L’Évangile de Matthieu ne mentionne ni leur nom ni leur nombre.  Il parle tout simplement de ‘mages’ qui vinrent d’Orient. Il y a là encore un symbole métaphysique important. Des sages viennent offrir des cadeaux au nouveau-né (le fils de Dieu) qui est celui qui mettra fin à une longue ‘nuit’ de l’humanité et apportera une lumière qui donnera suite à une ‘nouvelle ère’. Nous sommes donc face à des sages, des érudits des anciennes traditions de l’Orient qui vinrent de l’est car c’est à l’est le Soleil (source de lumière suprême) se lève. Et ceci se passe le jour de l’Épiphanie (qui signifie précisément manifestation) :  le jour de la « manifestation du nouveau soleil ».

Il existe également une relation symbolique entre les couleurs des mages et l’alchimie : blanc, blond doré et noir, une allusion à peine dissimulée aux trois phases de l’Œuvre hermétique : l’Œuvre en blanc ou albedo, l’Œuvre en noir ou nigredo et l’Œuvre en rouge ou rubedo. Ce qui me renvoie à nouveau vers la symbolique de Venus comme détaillé dans les leçons sur la symbolique alchimique de Venus que tu trouves dans le dossier #Venus 💞.

🤔🤔🤔

On dit que Melchior, Gaspar et Balthasar étaient astrologues… et qu’ils connaissaient parfaitement la langue des étoiles. D’ailleurs dans les pays hispanophones, le 6 janvier on fête également nous : les astrologues !

Parlons maintenant des offrandes que les mages sont venus présenter au nouveau-né : l’or, l’encens et la myrrhe. À ton avis, s’agit-il d’un choix lambda ou y a-t-il encore une symbolique à déchiffrer ? Les textes sacrés laissent rarement de la place au hasard, mais pour voir les messages, il faut avoir l’œil avisé (et surtout ne pas en rester à la compréhension littérale…).

L’or est traditionnellement considéré comme le métal le plus précieux, le métal parfait qui, en raison de sa couleur, est lié au Soleil, à la lumière, et, en raison de sa valeur, à la richesse et au pouvoir. C’est Melchior, le plus vieux des mages, qui fait cette offrande. Son cadeau représente la nature royale, riche, puissante et lumineuse du fils de dieu. Il lui rappelle qu’il est un Soleil qui vient éclairer les ténèbres et régner en souverain de Lumière et Amour.

L’encens est une substance aromatique très employée dans les temples et autres lieux de culte et symbolise l’offrande de soi, la purification par le feu, la prière qui monte vers les cieux comme une fumée ; le parfum, la paix et la sérénité que la connexion avec le divin apporte à l’être humain. C’est Gaspar, un jeune mage aux cheveux noirs, qui présente cette offrande. Un cadeau qui invoque la nature divine du fils de dieu. L’encens représente également l’élément air, l’intelligence et l’esprit scientifique. Avec son présent, Gaspar reconnaît le Christ comme la voie qui unit le haut et le bas, la matière et l’esprit, l’humain et le divin.

En dernier lieu, la myrrhe est une résine odorante coûteuse qui était utilisée pour embaumer les corps des défunts. Mais quelle est la symbolique de telle offrande macabre ? Avec son cadeau, Balthasar invoque le mystère de la vie, qui implique nécessairement et inévitablement la mort et par laquelle tout être vivant passera, tôt ou tard. La myrrhe représente les huiles et l’eau qui servaient à préparer les corps au rite de passage de cette dimension à d’autres dimensions supérieures et plus subtiles. De grands symboles et un mystère pour les générations futures.

La venue des mages pour adorer le fils de dieu est tout simplement un processus initiatique longtemps confiné à l’entendement que seul le Christ était son fils, qu’il était venu ‘nous sauver’ et qu’il était logique de l’adorer et de lui offrir tous ces cadeaux si précieux, la myrrhe, l’or et l’encens, ainsi que toutes sortes d’offrandes en signe de gratitude… Mais ceci, n’est que la compréhension au premier degré, alors que nous parlons ici de textes sacrés, porteurs de forts messages symboliques. Le Christ n’est pas venu ‘nous sauver’ (littéralement parlant). Il est venu en tant que maître de lumière livrer un message et c’est l’entendement de ce message et ce que chacun.e de nous fait avec ces enseignements qui nous ‘sauve.

Nous sommes tou.te.s UN.E et, métaphysiquement parlant, nous sommes tous ‘fils de dieu’.

Alors, à partir de ce soir, souviens-toi de qui tu es, star·babe.

Que Melchior est en toi et qu’il te ramène l’or pour que tu te souviennes de ta nature solaire et du privilège et de la responsabilité de ton autogouvernance : le droit irrévocable et souverain de régner dans ta vie. Alors, porte ta couronne et commence à gouverner ta vie, tes pensées, les désirs de ton cœur et ta volonté dans une direction en cohérence avec ta valeur.

Que Gaspar est en toi et qu’il t’apporte à nouveau le parfum de l’encens pour que tu n’oublies pas que tu fais partie de quelque chose de plus grand que ce que tes sens sont capables de percevoir aujourd’hui. Que ton essence est divine et sacrée. Que tu es tout et que tu es un avec le tout.

Que Balthasar est en toi et qu’il t’apporte la myrrhe pour que tu embaumes et que tu laisses partir tout ce qui ne t’est plus utile : tout ce qui t’empêche de comprendre que tu es –comme chacun.e de nous—un être de lumière, spécial, unique au monde, et que tu es venu.e sur Terre avec un contrat sacré avec ton âme que tu es tenu.e d’honorer.

À partir de ce soir, souviens-toi que n’importe quel jour peut être, si tu le choisis ainsi, la fête des rois, et que chaque matin, à ton réveil, tu as le plus précieux des cadeaux qui t’attend : ta VIE.

Et que les mages sont toujours, TOUJOURS, en toi, mais que parfois il se matérialisent aussi à l’extérieur dans ces personnes qui se présentent à toi pour raviver ton étincelle divine. Puis chaque année, le 6 janvier, il arrivent avec les vents de l’Est et te murmurent à l’oreille que toi aussi tu es une semence d’étoile et que ton étincelle divine est source de vie.

Pour toi et pour tou.te.s ceux et celles qui t’entourent.

🤍Love & Light✨ 
Milkhaia💫🪐💋 
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